Qu'est-ce Qu'une Maladie Mentale ?

Six conseils pour un Maladie Mentale sans culpabilité

Le 17 mars 2021, le projet de loi C-7, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) a reçu la sanction royale, puis est entré en vigueur. Le Groupe a estimé que les critères d’admissibilité et les mesures de sauvegarde existants concernant l’AMM, renforcés par les lois, les normes et les pratiques en vigueur dans les domaines connexes des soins de santé, peuvent fournir une structure adéquate pour l’AMM TM-SPMI tant qu’ils sont interprétés de manière appropriée pour prendre en considération la spécificité des troubles mentaux. Au Canada, un patient doit fournir un consentement éclairé à toute intervention de soins de santé proposée, y compris l’AMM. Lors de l’examen des demandes d’AMM pour des personnes souffrant de troubles mentaux, il faut reconnaître que les pensées, les plans et les actions visant à provoquer la mort peuvent également strattera https://medicament-psychotrope.com être un symptôme du problème de https://medicament-psychotrope.com/clozaril santé constituant la base d’une demande d’AMM. Le fait que les demandes d’AMM puissent masquer des besoins profonds non satisfaits ou, à l’inverse, que ces demandes ne soient pas reçues avec le sérieux qu’elles méritent a été soulevé à l’égard de plusieurs populations historiquement marginalisées (par exemple, les groupes racialisés, les peuples autochtones, les personnes vivant avec un handicap, et les minorités d’orientation sexuelle et de genre).

Ces types de circonstances peuvent influencer la souffrance et contribuer à considérer la mort comme la seule option possible. Les perceptions négatives de ces caractéristiques peuvent conduire à des circonstances sociales difficiles telles qu’une situation de logement précaire et le manque de possibilités d’emploi. Recommandation 12(a) Si le professionnel de la santé principal du demandeur ne fait pas partie des évaluateurs, ces derniers devraient obtenir l’avis de cette personne. L’Organisation mondiale de la santé estime qu’une personne se suicide toutes les 40 secondes. La vulnérabilité structurelle fait référence aux répercussions de l’interaction entre les attributs démographiques (c’est-à-dire le sexe, le genre, le statut socio-économique, la race/ethnicité) et les statuts supposés ou attribués liés à la position d’une personne dans les hiérarchies sociales, culturelles et politiques dominantes. La maladie mentale peut affecter le fonctionnement quotidien aux plans social, professionnel et familial. C’est pourquoi le Groupe ne s’est pas éloigné de son mandat et a recommandé des mesures visant à garantir que ces personnes prennent de telles décisions de leur plein gré, de manière compétente, après une vaste expérience de la maladie et après avoir reçu des soins de haute qualité.

Parallèlement, les personnes atteintes de troubles mentaux peuvent être considérées, à tort, comme incapables de consentir à recevoir l’AMM. Les psychiatres canadiens ont proposé la surveillance prospective comme un mécanisme essentiel pour assurer une pratique appropriée de l’AMM pour les personnes atteintes de troubles mentaux (APC, 2022; AMPQ, 2020). Un tel système peut être organisé de différentes manières, mais la caractéristique principale de la surveillance prospective est un processus qui garantit que les évaluateurs complètent les étapes d’évaluation nécessaires conformément aux exigences légales avant la prestation d’AMM. La maladie mentale n’est pas due à la paresse ou à l’irresponsabilité des personnes. Les invités peuvent participer aux discussions si le président et/ou le vice-président les y invitent expressément, mais ils ne participent pas à la rédaction, l’examen, ou à la révision des rapports. Par ailleurs, nous devrions examiner le lien entre les maladies mentales et la victimisation, de même que l’association claire des troubles des conduites et des troubles liés à l’utilisation de substances avec la criminalité, or nous ne disposons pas de renseignements suffisants pour répondre clairement aux questions relatives à la relation entre la maladie mentale et la criminalité. L’incertitude de l’avenir ne s’apparente pas un risque qu’ils sont prêts à assumer.

Les troubles qu’ils désignent sont désormais regroupés sous une seule appellation de trouble du spectre autistique. N’est-il pas vrai que les notions de responsabilité criminelle et de châtiment ne sauraient entrer en jeu que si «l'acteur est une personne douée de discernement moral, capable de choisir entre le bien et le mal»Footnote 10? Par conséquent, l’un des résultats possibles est que le Groupe ne puisse pas remplir son mandat. Le Groupe d’experts sur l’AMM et la maladie mentale (le Groupe) a été créé par le gouvernement fédéral en août 2021. Dans son mandat (annexe A), le Groupe a été informé que son rôle n’était pas de débattre sur la question de l’admissibilité à l’AMM des personnes dont la maladie mentale est le SPMI. Dans toute situation où les tendances suicidaires constituent une préoccupation, le clinicien doit adopter trois perspectives complémentaires : tenir compte de la capacité de la personne à donner son consentement éclairé ou à refuser les soins, déterminer si des interventions de prévention du suicide - y compris involontaires - doivent être déclenchées, et proposer d’autres types d’interventions qui pourraient aider la personne.

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